Pour permettre à leur pays de développer ses propres champions digitaux, les dirigeants chinois n’ont pas tourné autour du pot. Ils ont tout simplement stoppé l’arrivée des géants du net américains. Et le résultat de ce protectionnisme, il est là aujourd’hui : Tencent, qui est la plus grosse entreprise technologique chinoise (propriétaire du WhatsApp chinois « We Chat ») vient de sortir Facebook du Top 5 des capitalisations mondiales. Avec au dernier décompte, une valorisation boursière de 523 milliards de dollars, la firme chinoise dépasse Facebook et ses 519 milliards de capitalisation et talonne Amazon (543 milliards de dollars). La rapidité de l’ascension de Tencent a d’ailleurs pris de cours la plupart des analystes.
Lire la suiteLe risque politique est de retour en Europe. Avec l’élection de Macron, on a cru un peu trop vite qu’il avait disparu, qu’une page était tournée. Mais avec la crise catalane, les négociations sur le BREXIT qui s’enlisent et l’échec de Merkel pour former un gouvernement, voilà que le risque politique fait un retour en fanfare sur le Vieux continent. Pourtant, au moment d’écrire ces lignes, la Bourse allemande n’avait pas trop vacillée. Les raisons pour expliquer ce flegme presque britannique ne manquent pas. D’abord, la Bourse a voulu lancer un signal selon lequel l’économie prime le politique.
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