29
janvier 2018

Donald Trum, est devenu - en un an - le meilleur ami de Wall Street.

C’est l’heure du bilan après un an de présidence de Donald Trump. Et force est de reconnaître que si sa politique intérieure et extérieure suscite le débat, sa politique économique est en revanche pleinement adoubée par Wall Street. En effet, à part une baisse enregistrée lors de l’annonce de son élection, les indices boursiers américains sont repartis à la hausse – et sans discontinuer – depuis son investiture à la Maison Blanche. Malgré ses coups de gueule par Tweets interposés, Donald Trump n’a pas fait dérailler l’économie américaine.

Au contraire, le chômage (4%) est au plus bas depuis 50 ans, les profits des entreprises sont au beau fixe et les indices boursiers volent de record en record. Et la réforme fiscale adoptée en fin d’année va sans doute prolonger un cycle économique déjà inhabituellement long.

Quant au rapatriement de capitaux logés à l’étranger, taxés désormais à 15% et non plus à 35%, il va sans doute conduire à d’immenses rentrées d’argent dans le circuit économique. La preuve : Apple a annoncé qu’elle allait payer 38 milliards de dollars au fisc américain dans le cadre de cette loi sur le rapatriement des capitaux. La firme à la pomme en a aussi profité pour indiquer qu’elle allait engager 20.000 personnes, bâtir un deuxième campus et investir des dizaines de milliards de dollars au cours des 5 prochaines années. Selon les observateurs, il est clair que la firme à la pomme est le canari dans la mine.

Autrement dit, d’autres sociétés cotées devraient suivre le même chemin et rapatrier les capitaux logés à l’étranger pour le plus grand bien de l’économie américaine. De quoi faire dire au patron de Blackstone à Davos que les Etats-Unis sont « the place to be » en ce moment pour les investisseurs.